Nicolas Petrimaux

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Nicolas Petrimaux
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Biographie
Naissance
Pseudonyme
NicolabVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Lyon (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Site web
Œuvres principales
Il faut flinguer Ramirez (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Nicolas Petrimaux est un auteur de bande dessinée français né le [1] à Évreux. Il se fait connaitre avec la série Il faut flinguer Ramirez, publiée à partir de 2018.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Nicolas Petrimaux naît et grandit à Évreux jusqu'au baccalauréat[2], obtenu en juin 2000[1]. Il se rend ensuite à Paris pour suivre des études en arts appliqués[Où ?][2], qu'il achève à l'été 2004[1]. En parallèle, il présente des projets de bande dessinée à des maisons d'édition mais ils sont refusés[2].

En termes d'influences, Nicolas Petrimaux cite Dragon Ball Z[2].

Carrière[modifier | modifier le code]

Nicolas Petrimaux au festival d'Angoulême 2019.

Son premier emploi a lieu dans un « studio de jeux vidéo pour mobile »[2]. En 2006, il exerce la fonction de storyboarder chez une société d'effets spéciaux, Sparx FX[2]. Il change d'emploi en 2008 et, en 2009, il travaille avec les éditions Café Salé[2]. En 2011, il déménage à Lyon et l'année suivante, il participe au collectif Doggybag (Ankama)[2]. En avril 2013, il travaille sur des jeux vidéos pour Arkane studios et dessine le premier volume de Zombies Néchronologies[2], sur un scénario d'Olivier Peru, paru en 2014 chez Soleil Productions. L'album met en scène François Hollande face à l'invasion de Paris par des zombies[3].

Il réalise ensuite Il faut flinguer Ramirez, série prévue en trois tomes dont le premier paraît chez Glénat en 2018. L'album met en scène Jacques Ramirez, employé modèle dans une société d'électroménager en Arizona et qui est soupçonné d'assassinats[4]. Ramirez est « pris en chasse par une panoplie de tueurs à gages » dans ce « thriller au second degré »[5]. Le récit reflète les influences de Quentin Tarantino, Edgar Wright, Le Grand Blond avec une chaussure noire et Grand Theft Auto[2]. Le premier tome fait partie des 20 albums de l'été 2018 proposés par l'ACBD[6] ; il figure dans la sélection au prix Ouest-France-Quai des Bulles[7] et pour celle du Festival d'Angoulême 2019[8]. Il obtient en 2019 le prix des lycées (prix découvertes) au festival d'Angoulême[9] et le prix des libraires de bande dessinée[10]. Les ventes du premier tome s'élèvent à 100 000 exemplaires fin 2020, au moment où paraît le deuxième volume de la série[11].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  1. Acte 1, 2018 (ISBN 9782344011881)
  2. Acte 2, 2020 (ISBN 9782344018743)

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c David Gossart, « Nicolas Petrimaux : "Mon intention depuis le début est d’écrire un scénario de film" », sur tribunedelyon.fr, .
  2. a b c d e f g h i et j David Tapissier, « Le Vieux-Lyon a un air vénitien », Le Progrès,‎ (lire en ligne).
  3. Claire Rodineau, « François Hollande, assassin dans une BD de zombies », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  4. Daniel Couvreur, « Ramirez, un assassin ? C’est ridicule… », Le Soir,‎ (lire en ligne).
  5. Frédéric Potet, « Les 10 albums de bande dessinée de 2018 conseillés par Le Monde », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  6. Christophe Levent, « Ramirez, Imbattable... Notre sélection de BD pour cet été », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  7. Laurent Beauvallet et Michel Troadec, « Quai des Bulles : quelle sera la BD de l'année ? », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  8. « BD : le Festival d'Angoulême dévoile la sélection officielle de sa 46e édition », Télérama,‎ (lire en ligne).
  9. La rédaction, « Angoulême 2019 : les lauréats des Prix Découvertes », sur Tout en BD,
  10. a et b « Festival de la BD d'Angoulême : le Fauve d'or revient à l'Américaine Emil Ferris », sur francetvinfo.fr, .
  11. Olivier Mimran, « Il faut flinguer Ramirez : Le phénomène BD revient et c’est toujours aussi scotchant », 20 minutes,‎ (lire en ligne).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]